La première étape consiste à passer des examens médicaux pour contrôler l’état de fertilité et les chances de réussite de la patiente.
Ensuite, une stimulation ovarienne via des prises de sang pendant une dizaine de jours vise à booster la production et la maturation des ovocytes.
Après s’être assuré que la quantité suffisante d’ovocytes était atteinte (par échographie), c’est le moment de la ponction, c’est-à-dire le prélèvement de plusieurs ovocytes (sous anesthésie locale ou générale). Ces derniers sont ensuite vitrifiés dans de l’azote liquide à – 196°.
Selon les statistiques, il faudra réussir à récolter un minimum de 20 ovocytes pour avoir un maximum de chance de procréer. C’est pourquoi l’intervention doit, parfois, être répétée une deuxième fois, afin d’arriver à ce nombre.
Lorsqu’elle le souhaitera, la patiente pourra ensuite demander la décongélation (dévitrification) de ses ovocytes puis leur réimplantation par le biais d’un traitement de fécondation in vitro, avec sperme du conjoint.
En tout, depuis la première étape jusqu’à la ponction, le processus peut prendre environ trois mois.